A propos

Sarah Blum est une directrice de la photographie franco-allemande installée à Paris. Depuis ses études de cinéma à Bruxelles, en section Image à l’Insas, elle a oeuvré sur de nombreux films, souvent remarqués et récompensés. Sa filmographie révèle un engagement pour les films d’auteur, les coproductions internationales et un long apprentissage qui lui vient du cinéma du réel. Avec la réalisatrice Alice Diop elle a signé « Vers la Tendresse », récompensé par le César du meilleur court métrage 2017, puis le long métrage le documentaire « Nous », doublement primé à la Berlinale 2021 (Meilleur Film Encounters. Meilleur Documentaire). Une dizaine de long métrage documentaires sortis en salle et une vingtaine de court métrage de fiction, sélectionnés et primés dans des festivals internationaux, la créditent par ailleurs à l’image. Elle est également une cadreuse chevronnée, notamment des corps dansant et performants, suite à une longue expérience au cadre de captation de spectacles et un goût affirmé pour le travail en plans séquence. Son passage au long métrage de fiction date de 2019. Elle a signé « Lost Country » de Vladimir Perisic, primé à La semaine de la Critique 2023 par le Prix Révélation. Et elle vient de cosigner l’image de « All Before You » de Annemarie Jacir, un film fresque autour d’un village palestinien à la fin des années 30.

Sarah Blum est membre active de l’A.F.C. (Association Française des directrices et directeurs de la photographie Cinématographique), de l’Académie des Césars et de l’Académie Européenne du Film (EFA)

Elle fait partie du collectif Femmes à la Caméra.

FICTION – En long métrage de fiction, elle a signé l’image du film allemand Un café sans musique c’est rare à Paris  de J.P.Maier (sortie en Allemagne en juillet 2019). En 2023 elle cosigne l’image de Vladimir Perisic Lost Country, et en 2024 celle du film fresque All Before me d’Annemarie Jacir .

Elle a fait l’image de nombreux de courts métrage de réalisateurs de sa génération dont Alice Diop: Vers la tendresse (César du court métrage 2017), Joao Viana: Alfama (Prix de la Meilleur Photo Festival Arouca 2011 Portugal), Natalia Ducrey : Au Large.

DOCUMENTAIRE – Elle a travaillé avec des réalisateurs comme Jérôme de Missolz / Les Jeunes gens Mödernes, long métrage documentaire sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2011,  Ayat Najafi / No Land’s Song, nominé aux Lolas 2017,  Aude Pépin / A la Vie, meilleur film FIFIB 2021 et Alice Diop / Nous, Best Film Encounters & Best Documentary Award Berlinale 2021.

FILMS D’ARTISTES,  VFX, SFX – A la frontière entre le cinéma et l’art vidéo, elle réitère les collaborations avec les artistes, souvent liés au Fresnoy. Elle aime les narrations qui tendent vers la poésie, expérimentent, échappent au naturalisme. Un cinéma qui se réinvente à chaque film, tel un art visuel . Ces expériences ont également permis à Sarah de se familiariser avec un certain nombre d’effets spéciaux, que ce soit en vue de VFX en post-prod et sous forme de SFX créés sur le plateau.  Il y a eu des collaborations avec Randa Maroufi, Shirin Abu Shaqra, Rossella Piccino, Justine Pluvinage, Elsa Bres, Lorena Zilleruelo, Fouad El Khouri.

CLIPS &  FILMER LA MUSIQUE –La Musique a toujours été très présente dans la vie de Sarah. Adolescente, elle joue du saxophone jazz et fait partie de plusieurs formations jazz. Devenue femme à la caméra, elle multiplie les collaborations avec des musiciens sur des tournages de clips. Par ailleurs elle cadre et éclaire des captations de concerts, de danse et de théâtre.

Très attirée par des situations où la caméra fait corps avec les personnes et les décors, Sarah aime filmer en plan séquence. Pour la cadreuse c’est un vrai défi de se mettre entièrement au service de ce qui advient, que ce soit en caméra portée, stabilisée avec une configuration de type Ronin2/Stab One ou posée sur un travelling.

crédit photo © Pierre-Olivier Guillet